Oh ! Doux tempérament de ton visage épris
Des plus dives liqueurs rougeoyantes à tes yeux
Tombant parfois en rêve sur mes regards envieux
Où j’y lis distractions et gaietés assouvies
Complaisant je m’affiche en masquant mes passions
Au côtés de tes flancs comme ablettes lunaires
Dérivant mains dociles en prouvant mes manières
Que dénient les phanères sur mon corps en tension
Captivante folie crispant ma volonté
Infidèle maîtresse lichant jusqu’à la lie
L’impudente boisson te laissant étourdie
Et m’étourdissant moi, alors ivre d’aimer
Que ne pourrais-je un jour absorber éperdu
Ce chagrin que parfois je dérobe à ta garde
Y laisser sans regret mon âme qui embarde
Aussitôt le poison de tes larmes aperçues
Un sabbat des nuits lourdes accompagne tes pas
Fanatique automate les suivant asservi
Sur l’écho de tes pieds je deviens assourdi
Des érotiques songes de ta physionomie
Dont j’aspire tout entier posséder le fleuron
A l’abri de ta gorge enflée de chairs opales
Où l’amour vient nicher et s’apaiser du mal
Qui fait des hommes pieux en esprit d’oraison
D’incubes démoniaques engoulant les ardeurs
Pour chaque nuit nouvelles envoûtant Dionysos
Et l’aurore perçant je retrouve à ton lit
Accusatrices preuves livrant tes vésanies
Que j’efface sitôt en mâle Carabosse
Mais les empreintes orgiaques à mon esprit blessé
N’ont pas comme l’orgueil, comme mon affliction
Une réminiscence sur le lin de l’union
La douleur est physique et je reste prostré
Empyrée de mes liesses sous ton bel horizon
Oh prosopographie qui me lie à ta vie
A tes lèvres carmines alanguissent mes nuits
Tant que je meurs de fondre en divine boisson.
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